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RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

Second pays le plus grand et le plus diversifié des Caraïbes, la République Dominicaine est une destination à nulle autre pareille. La République Dominicaine nous fait découvrir sa nature étonnante, la richesse de sa culture et sa riche histoire accueillis par une population connue pour sa chaleur et son hospitalité.

 

Les Trésors et Traditions

Depuis la découverte de l’Amérique, le catholicisme a toujours été la religion officielle. En revanche, on trouve dans les provinces, une multitude de cultes, souvent d’origine protestante (surtout dans la région de Samaná) ainsi que de rites vaudous d’origine haïtienne dans les régions de culture de canne à sucre.

Les Dominicains, quel que soit leur niveau social, sont très accueillants. Où que vous vous trouviez, surtout dans les campagnes reculées, il est très facile d’entrer dans l’intimité d’une famille.

Beaucoup de touristes visitent Saint-Domingue à la fin du mois de février. Durant cette période, dans la ville se déroule l’une des manifestations culturelles et festives la plus importantes du pays: le carnaval. Le carnaval est aussi célébré dans toutes les autres villes du pays, mais les fêtes populaires les plus brillantes et les plus bourdonnantes se déroulent dans la capitale du pays.

Le merengue (la danse nationale) est considéré comme faisant partie intégrante de l’identité nationale de la communauté dominicaine. Il joue un rôle actif dans divers aspects de la vie quotidienne de la population – de l’éducation aux rassemblements sociaux et événements festifs, en passant par les campagnes politiques.

 

 

Les Trésors Gastronomiques

La cuisine dominicaine se caractérise par le mélange d’influences tainos (ethnie amérindienne des Antilles), européennes (surtout espagnoles), africaines,  créoles et péruviennes. On peut déguster des plats gourmands et colorés, simples et peu épicés. En bouche, c’est une explosion de saveurs et d’arômes. On sent le vrai goût des fruits et des légumes exotiques

La consommation de la viande de chèvre est très répandue. Le poulet aussi, en raison de son bas prix. Il est servi grillé ou frit (pica pollo), ou cuisiné en sauce.

La bandera dominicana est le plat traditionnel national de la République Dominicaine. Il se compose de viande, de riz, d’une purée de haricots, de bananes plantains frites et de salade d’avocats…Chaque région de la République Dominicaine compte ses propres plats typiques. Cependant, la plupart des repas présentent des similitudes, par le fait d’utiliser des ingrédients concrets. C’est pourquoi vous pouvez trouver parmi les ingrédients les plus habituels le riz blanc, les haricots secs, les haricots, la noix de coco, le yucca, le piment rouge, la patate douce, la banane, l’avocat ou le guinéo, entre autres.

En tout cas, en République Dominicaine, on se régale!

 

Les Trésors Artistiques

L’artisanat dominicain est bien développé, à tel point que ses marchés qui les proposent fleurissent dans tous les lieux touristiques avec un grand avantage, on y parle souvent francais, grace à l’influence haitïenne. Les bijoux sont particulièrement présents, car le pays possède deux pierres très spécifiques, le larimar, pierre endémique du pays, et l’ambre, qui ont permis aux artisans de développer toutes sortes de créations. Le corail noir, dont l’exploitation n’est pas encore réglementée, est également beaucoup travaillé, ainsi que la coquille rose du lambi.

La peinture est également très présente sur tous les marchés artisanaux. Plus que d’oeuvres d’art, il faut ici parler d’artisanat, car il s’agit de peintures de la rue exécutées en grand nombre. Son inspiration est naïve, d’origine haïtienne

 

 

Les Trésors

Pré-hispaniques

Comme dans le reste des Antilles, les premiers habitants étaient des populations d’origine sud-américaine, venues du bassin de l’Orénoque et des Guyanes, qui avaient progressivement colonisé les îles, à partir de 5500 av. J.-C. Les plus anciens habitants, les Ciboney, étaient des chasseurs-cueilleurs, peu nombreux, chassés sous la pression des Taïno, peuple maîtrisant la céramique, l’agriculture (tabac, manioc, maïs, coton), la sculpture, le tissage, arrivés vers l’an 700. Ces derniers vivaient de l’agriculture et habitaient dans des hameaux constitués de huttes rudimentaires mais adaptées au climat.

Peuple du Nouveau Monde rencontré par Christophe Colomb sur l’île d’Hispaniola lors de son premier voyage en 1492, le mot « taïno » signifie « bon » et « noble » dans plusieurs dialectes Arawak insulaires. Aujourd’hui le terme taïno désigne la riche mosaïque culturelle de peuples ayant vécu dans les Grandes Antilles et les régions limitrophes à cette période. Leurs croyances centrées autour du culte des zémi, esprits et divinités vénérés dans les maisons, temples ou grottes, ont donné naissance à une multitude d’objets symboliques façonnés sur des supports variés. La communion avec l’univers des esprits s’établissait lors du rituel de la cohoba, une poudre végétale hallucinogène. Omniprésent dans la vie quotidienne, spirituelle et cérémonielle l’art Taïno a produit des objets d’une esthétique incomparable, support de leur mythologie et de leur cosmogonie.

La plus importante manifestation de l’art précolombien en République Dominicaine est l’art rupestre. On le trouve dans des grottes, des abris et des roches en plein air dispersées dans toute la géographie nationale. Une partie très importante des cavernes disséminées dans la géographie dominicaine, environ 20%, contient des manifestations d’art rupestre.

Le site de Las Caritas se situe le long des falaises au nord de Lago Enriquillo. Pour les observer vous monterez de solides marches en bois jusqu’à arriver à une plate-forme également en bois, positionnée juste en face des salles ouvertes. Explorez les nombreux pétroglyphes sur les parois, des visages suggérant la présence de Taïnos il y a des milliers d’années.

Les Trésors Coloniaux

L’histoire coloniale du Belize est marquée par un paradoxe : les rivalités entre l’Angleterre et l’Espagne pour le contrôle de ce petit territoire accompagnent un désintérêt de fait pour son développement et l’institutionnalisation du pouvoir colonial. Alors qu’il dépend politiquement de la Capitainerie du Yucatán, et donc de la couronne espagnole, le Belize est exploité par des colons d’origine britannique. L’Espagne n’occupera jamais ce territoire dont elle a pourtant officiellement la charge ; l’Angleterre attendra 1862 pour lui donner le statut de Colonie, en décalage avec les pays centraméricains v

Lorsque Christophe Colomb accoste, le 5 décembre 1492, l’île, qui s’appelait alors Ayti Quisqueya ou Bohio, est occupée par les Taïno, peuple d’origine amazonienne de la famille des Arawaks. En baptisant l’île la Española – Christophe Colomb commence la colonisation européenne du Nouveau Monde.

Après la découverte de l’île par Christophe Colomb en 1492, c’est à Saint-Domingue, fondée en 1498, que s’élevèrent la première cathédrale, le premier hôpital, la première douane et la première université d’Amérique. La ville coloniale fut édifiée selon un plan en damier qui servit de modèle aux villes du Nouveau Monde.

Située à l’embouchure de l’Ozama, sur la côte sud de l’île d’Hispaniola, la Ville Coloniale de Saint-Domingue est le noyau à partir duquel a été fondé Santo Domingo de Guzmán, la capitale du pays. Son établissement a débuté sur la rive orientale de l’Ozama en 1496 et elle a été fondée par Bartolomé Colón en 1498, par disposition des rois catholiques. En 1502, le gouverneur Nicolas de Ovando transfère ses institutions sur la rive occidentale et décide de donner à la ville un plan quadrillé à partir de la Plaza Mayor. Ce tracé en damier est devenu une référence pour presque tous les planificateurs urbains du Nouveau Monde.

oisins qui obtiennent leur indépendance au début du 19 ème s. Conflits et traités se succèdent au gré de l’évolution des relations entre les deux puissances coloniales et de leurs stratégies de domination de la Caraïbe (Toussaint, 1993) ; puis ces tensions non résolues se prolongent avec les nouveaux pays indépendants, Mexique et Guatemala.

 

Les Trésors Muséographiques

La République dominicaine est une destination parfaite pour les amateurs de musées. La ville coloniale de Saint-Domingue, première implantation urbaine du Nouveau Monde, abrite d’excellents musées qui vous donneront un aperçu de l’époque coloniale espagnole, du palais de l’Alcázar de Colón au Musée des maisons royales, l’ancien palais royal.

L’Alcazar de Colón est l’un des musées les plus populaires de la Ville Coloniale. Achevé vers 1512, ce palais de style gothique et Renaissance fut la demeure de Diego Colomb, fils de Christophe Colomb, et de son épouse, María de Toledo, nièce du roi Ferdinand d’Espagne.

Le Musée de l’Homme Dominicain conserve et expose la plus grande collection d’objets et de reliques Taïnos de la mer des Caraïbes. Il se trouve sur la place de la Culture Juan Pablo Duarte. Ainsi, des pièces précolombiennes y sont exposées dans les différentes salles dont il dispose, ainsi que des reproductions d’ambiances et des modes de vie Taïnos. En plus, on y garde des documents du gouvernement, ainsi que des documents d’importants archéologues du pays

Le Musée National d’Histoire Naturelle a été inauguré en 1982 et il se trouve sur la place de la Culture, un espace de rencontre de plusieurs musées et d’autres endroits culturels en plein cœur de Saint-Domingue. Il est consacré à la recherche et à l’éducation de la communauté de la population et des visiteurs, sur l’importance et la nécessité de prendre soin de l’environnement.

Le Palacio de Bellas Artes (Palais des Beaux-Arts) a eu comme but depuis sa création en 1956, lors de la dictature de Rafael Leónidas Trujillo, d’encourager la culture en République Dominicaine. Cette construction de style néoclassique est destinée au développement des arts  (danse, musique, théâtre, etc.) et elle occupe une superficie de 13.000 mètres carrés. Elle n’abrite pas seulement le Théâtre des Beaux Arts mais aussi le Ballet Folkórico National, l’École Nationale d’Art Visuel, le Chœur National, l’École National de Danses, le Ballet Classique National, l’École d’Art Dramatique et le bureau de l’Orchestre Symphonique National